La femme qui chante

Prisonnière du dortoir, le petite Solange attend un miracle pour la délivrer de la rigueur du pensionnat algérien. Celui-ci se produit : c'est le retour précipité au pays. Avec l'arrivée dans ce "pays miracle, pays Miracoli, pays tout mélangé salé sucré", Solange n'est pas pour autant libérée. C'est une vie de femme qui s'ouvre, admirable et brutale, marquée au fer rouge par cet adage martelé alors par les mères à leurs filles : "La femme donne, ma fille, elle se donne, l'homme prend". Solange subira la morale des hommes, qui tout interdit, qui tout salit. Mais quand elle chante, contre les dents du monde, Solange enfin change de vie : le chant déborde et la déborde. Solange se libère et pourtant disparaît, dans le même mouvement.

Jacques Richard nous livre un portrait âpre, touché de cette poésie qu'il maîtrise à la perfection, un roman féministe qu'il dédie à ses deux filles et à ses cinq sœurs. Et à toutes les autres.


(Note de l'éditeur)



La femme qui chante,  roman,

176 pages 

ONLIT éditions, février  2019


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La femme qui chante

Traduction en serbe par Ljiljana Matic

Editions Prometej, Novi Sad, Serbie, 2021